Crypto : La majorité des altcoins ne valent pas mieux que des memecoins selon Alon Cohen
Les altcoins sont-ils en train de perdre leur essence ? Pour Alon Cohen, cofondateur de Pump.fun, la réponse est claire : la majorité d’entre eux n’ont pas plus de valeur fondamentale que des mèmes. Une déclaration choc qui relance le débat sur la pertinence des projets crypto au-delà de Bitcoin et Ethereum. Faut-il encore croire aux promesses technologiques des altcoins, ou sont-ils devenus un simple terrain de jeu pour les traders en quête de sensations fortes ? Décryptage.
La remise en cause des altcoins par Alon Cohen
Selon Alon Cohen, la majorité des altcoins technologiques ne sont qu’une illusion pour les investisseurs particuliers. Il explique que ces actifs crypto affichent des capitalisations diluées élevées, une offre limitée et surtout, sont souvent soutenus par des capital-risqueurs qui utilisent les petits investisseurs comme liquidité de sortie. Une critique acerbe qui soulève une question clé : les altcoins sont-ils réellement utiles, ou sont-ils devenus un simple prétexte à la spéculation effrénée ?
Cohen estime également que l’échec du dernier cycle haussier s’explique par la perte de confiance des investisseurs particuliers. « Le marché des particuliers a été trop durement touché lors du dernier cycle pour revenir investir dans l'avenir de la finance », a-t-il déclaré , rappelant ainsi l’effondrement du marché des altcoins en avril 2024. Pour lui, le public ne croit plus aux promesses du futur de la finance et préfère désormais s’amuser en spéculant sur des mèmes, plutôt que d’investir dans des projets crypto à forte valeur technologique.
Un marché crypto saturé et des altcoins sous pression
L’essor des memecoins et de plateformes comme Pump.fun s’inscrit dans un marché déjà surchargé de projets crypto. L’indicateur Total3 sur TradingView, qui exclut le bitcoin et l’ether, a atteint un pic de 788 milliards de dollars en mars 2024, avant de chuter lourdement en avril 2024. Une volatilité qui traduit un problème plus large : trop d’altcoins se battent pour une même part de marché, rendant difficile l’émergence de projets véritablement différenciants.
Malgré cette saturation, certains altcoins ont mieux résisté que d’autres. Ceux bénéficiant d’un soutien institutionnel ont performé bien mieux que ceux reposant uniquement sur l’intérêt du public. Selon Yat Siu, cofondateur d’Animoca Brands, cela s’explique par les achats des institutions sur le marché secondaire, ce qui soutient les prix. Sans ce soutien, de nombreux projets sont condamnés à l’oubli.
La critique d’Alon Cohen met en lumière une fracture grandissante dans l’écosystème crypto : d’un côté, les investisseurs attachés à l’innovation technologique, de l’autre, une majorité de traders motivés par le profit et l’adrénaline . Les altcoins ont-ils encore un avenir s’ils ne parviennent pas à prouver leur utilité ? Ou deviendront-ils simplement des produits purement spéculatifs, au même titre que les memecoins qu’ils critiquent ? La question reste cruciale alors que le marché crypto cherche un second souffle.
Avertissement : le contenu de cet article reflète uniquement le point de vue de l'auteur et ne représente en aucun cas la plateforme. Cet article n'est pas destiné à servir de référence pour prendre des décisions d'investissement.
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